Rester à l’écoute, favoriser l’insertion professionnelle, aider – une interview de notre assistante sociale Émilie MOUGEL qui intervient chez LMI depuis trois ans.

Émilie intervient chez LMI deux à trois fois par semaine pour aider les intérimaires qui ont des difficultés avec leur logement, leurs démarches administratives, accès aux droits, etc. Elle est à l’écoute de chaque situation et trouve le meilleur moyen d’aider la personne.

Le Groupe LMI a mis en place ce partenariat pour accompagner ses intérimaires sur des sujets importants qui peuvent parfois représenter un obstacle à leur insertion professionnelle.

Nous avons posé quelques questions à Émilie : retrouvez ici l’interview où elle explique les enjeux de ses missions. 

LMI : Peux-tu te présenter ?

Émilie : Émilie Mougel, assistante sociale depuis 18 ans, indépendante depuis 3 ans. 


LMI : Depuis quand travailles-tu chez LMI ?

Émilie : J’interviens chez LMI depuis 3 ans.


LMI : À quelle fréquence ?

Émilie : 2 fois par semaine une semaine sur 2  et 3 fois par semaine la deuxième semaine.


LMI : Sur quels sujets interviens-tu ?

Émilie : Notamment et principalement au niveau du logement, avec toutes les démarches qui sont digitalisées aujourd’hui; également sur toutes les questions d’accès aux droits ( la CAF, l’affiliation à la Sécurité Sociale, la mutuelle). Je les informe des aides du FASTT (Le Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire) et d’Action Logement. Sur tous les sujets qui peuvent être une préoccupation pour le bien-vivre des intérimaires. 


LMI : Quelle est la problématique que tu traites le plus ?

Émilie : La problématique principale des intérimaires c’est les questions de logement qui sont en fait une porte d’entrée sur d’autres problématiques et aux autres difficultés qu’ils peuvent rencontrer.


LMI : L’objectif de ton travail ?

Émilie : L’objectif c’est de prendre en charge les situations d’une manière globale pour éviter que leurs difficultés puissent représenter un obstacle à l’insertion professionnelle et plus globalement à leur insertion à la société.


LMI : Peux-tu nous donner quelques chiffres ?

Émilie : J’accompagne environ 80 intérimaires par an, ce qui représente environ 250 entretiens à l’agence et à peu près autant par téléphone ou par mail le reste du temps.


LMI : Ces missions, ne peuvent-elles pas être effectuées par LMI ?

Émilie : En fait, ça permet d’éviter que les chargés de recrutement soient “parasités” par des problèmes personnels des intérimaires pour lesquels ils n’ont pas forcément le savoir-faire. 


LMI : Peux-tu nous donner des exemples de situation ?

Émilie : Un matin il y a eu un monsieur qui venait d’une autre ville de France. Il n’avait pas de logement, pas d’argent, il était très isolé. Il a commencé une mission le jour même. Je l’ai rencontré assez rapidement après, on a pu mettre en place des hébergements d’urgence de FASTT, ensuite on a fait le lien avec le service d’accompagnement d’Action Logement. On a pris le temps de mettre à jour tous les documents administratifs pour qu’ensuite il puisse postuler sur le logement social qu’il a pu intégrer plusieurs mois après. Il continue à travailler pour LMI. 


LMI : Quelles émotions ce travail vous apporte ?

Émilie : Tous les accès au logements sont une fierté surtout que c’est pas forcément simple et ça prend beaucoup de temps pour les intérimaires. 


LMI : D’après toi, quel rôle social a LMI ?

Émilie : Alors, je dirais que LMI n’est pas là seulement pour mettre à disposition du personnel pour des entreprises clientes, mais va bien au-delà de ça : en proposant l’accompagnement social pour aider les intérimaires à gérer toutes les difficultés, favoriser leur insertion. Par être à l’écoute :  tous les chargés de recrutement font en sorte que ça se passe au mieux pour eux et qu’ils puissent évoluer dans leur vie. 


LMI : As-tu des idées d’évolution du groupe en ce point ?

Émilie : LMI a mis en place une politique RSE vraiment intéressante et très complète. LMI peut développer le réseau et les partenariats avec toutes les structures d’insertion lyonnaises et de Grand Lyon.